jeudi 2 mai 2013

104 La sixième catégorie

J'écoutais dernièrement une dame, mère de quatre enfants, se plaindre d'avoir un mari feignant. Il ne veut pas travailler. Et rêve et ne fait rien à la maison. Elle ne veut pas le chasser, car dans ce cas il va se retrouver à la misère et dans la rue.

Cette situation soulève un aspect de la protection sociale.

Il est prévu que cinq catégories de gens peuvent avoir de quoi vivre sans travailler :

Ce sont : les enfants, les vieillards, les infirmes, les chômeurs et les riches.

Je propose d'y ajouter une sixième catégorie : les feignants.

Ainsi, cette brave dame pourra sans remords ni regrets mettre son compagnon dehors de la maison.

Et il ne mourra pas de faim.

Pourquoi les feignants devraient crever de faim ? Ce sont des êtres humains comme tout le monde. Et il y a présentement très largement de quoi donner à manger à l'ensemble des habitants de la planète et même plus.

Ce n'est pas moi ou un parti révolutionnaire qui le dit. Mais la FAO, organisme de l'ONU chargé de l'alimentation qui le répète depuis des années.

Quant à la morale, je trouve inhumain de laisser quelqu'un mourir de faim. Fut-il le roi des feignants.

Pourquoi si un riche ne travaille pas, c'est normal. Et si un pauvre l'imite ce serait « un parasite » ?

On entend dire que les riches, c'est leur argent qui « travaille » à leur place.

Pour ce qui me concerne, j'ai souvent pris le métro à Paris. Et n'ai jamais croisé un billet de banque ou une pièce de monnaie allant travailler.

Ce qui fait que j'ai des doutes à ce sujet.

Basile, philosophe naïf, Paris le 2 mai 2013

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