dimanche 30 juin 2013

123 « Relation câline » et « relation de mariage »

Des câlins, des caresses, des bisous, des caresses oculaires - c'est-à-dire des doux regards, - verbales - c'est-à-dire des mots doux. Je veux bien en échanger avec une demoiselle. Je veux bien une relation câline avec elle.

En revanche je ne veux en aucun cas revivre ce que généralement on désigne comme un relation de mariage.

Dans cette relation il y a obligation à vivre ensemble. A faire l'amour (s'accoupler), avoir des enfants. Et se marier officiellement, y compris à l'église.

Je ne suis pas contre le fait de vivre ensemble. S'accoupler, avoir des enfants. Se marier, y compris à l'église...

Ce que je rejette catégoriquement c'est la notion d'obligation.

La seule obligation qui existe dans ce domaine serait celle de m'occuper de mes enfants si j'en avais.

D'aucuns poseront la question : peut-on avoir plusieurs relations câlines simultanées ?

Aller voir Pierrette le lundi, Jacqueline le mercredi et Fatou le vendredi ?

Je répondrais ceci : je ne sais pas.

Ce que je sais c'est que tout est possible à la condition impérative que toutes les personnes concernées soient effectivement respectées.

Il faut aussi rappeler que, souvent, les prétentions à innover dans le domaine sexuel relèvent de truqueurs.

Un exemple à méditer : une femme me propose de former avec elle un couple « ouvert ». C'est-à-dire que chacun peut aller à droite ou à gauche tout en restant fidèle à l'unité du couple.

En fait, cette proposition dissimule ceci : je peux faire ce que je veux, pense la femme. Toi, non, mais comme tu es assez naïf pour me croire, tu ne cacheras pas si une autre femme te plaît. Ainsi je suis avertie et peut agir pour faire capoter la relation potentielle avec cette femme.

C'est tout bénéfice pour la femme. Elle fait aisément et ouvertement ce qu'elle veut. Et m'empêche très facilement de faire la même chose qu'elle. Disposer d'à-côtés sexuels. Je n'ai aucun reproche à lui faire. Et crois être libre et traité à égalité. Alors que c'est l'inverse.

Et pourquoi m'empêche-t-elle d'agir comme elle ? Parce que les « à côtés » sexuels sont pour cette femme des tests de compagnon de remplacement. Quand le bon sera trouvé, on larguera l'ancien, c'est-à-dire moi. Avec un tel plan, la femme craint bien sûr que je sois comme elle. Si je vais « voir ailleurs », je finirais par faire de même. Et la quitter. C'est une fois qu'elle est partie que j'ai compris que j'avais été le dindon consentant de la farce.

Cette expérience m'incline à faire très attention aux « innovations sexuelles ». Et m'en méfier autant que des traditions sensées nous assurer « le bonheur », comme le mariage.

Basile, philosophe naïf, Paris le 30 juin 2013

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