dimanche 27 octobre 2013

164 Lettre ouverte au Ministre de l'Intérieur

Monsieur le Ministre,

Je vous écrit pour vous dénoncer une situation scandaleuse et vous inviter à sévir.

Il y a quelques années, un charpentier au chômage, qui n'était pas Français, avec un petit groupe de marginaux, parcourait les villes et la campagne de son pays en excitant la population contre l'autorité.

Il a, fort heureusement, été mis hors d'état de nuire.

Les autorités l'ont arrêté, emprisonné, jugé, condamné et exécuté.

La loi a donc été appliqué.

Et, comme vous l'avez fort justement rappelé dernièrement, à propos de l'affaire Leonarda, l'essentiel est que la loi soit appliquée.

Or, il se trouve que depuis l'élimination de ce délinquant, un certain nombre d'éléments de la population continuent en paroles et écrits, y compris en France, à se réclamer de ce qu'ils appellent « sa parole » ou « ses enseignements ».

Il faudrait que vous neutralisiez rapidement les disciples de ce voyou.

Je compte sur votre efficacité.

Dernières précisions d'identité : le personnage en question est né dans une étable à Bethléem en l'an zéro de notre ère, son nom est Christ, son prénom Jésus, son père se prénommait Joseph, exerçant la profession de charpentier, et sa mère Marie, sans profession.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.

Basile, philosophe naïf, Paris le 27 octobre 2013

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