vendredi 14 novembre 2014

297 Aimer une femme ? Non, merci, beaucoup trop dur pour moi !

Le souci pour la femme est que dans la société depuis la nuit des temps son travail domestique n'est ni reconnu comme tel, ni, bien sûr, rémunéré. Elle est réduite à une condition servile, le travail imposé et non rémunéré se définissant comme celui de l'esclave.

La femme a donc besoin de l'homme, non seulement pour son sperme, mais pour son soutien matériel, si elle souhaite enfanter. Le peu de considération que la femme a le plus souvent pour l'homme, dont elle subit les assauts quotidiens, a fait qu'elle a longtemps, dans beaucoup de couples, dévolu à l'homme le rôle de gendarme auprès des enfants. A lui les taloches, à la femme l'amour. Dans un registre plus gore, on a vu dans nombre d'affaires judiciaires, apparaître que la mère savait que son compagnon violait ses enfants, qu'elle acceptait et ne dénonçait pas le crime, ni ne s'y opposait. Soi-disant parce qu'elle « aimait » son compagnon. Le mot en cinq lettre « amour » ne justifie, n'explique et n'excuse rien.

Le rôle utilitaire dévolu à l'homme dans la famille, le mépris que lui porte la femme, a fait aussi que très fréquemment celle-ci refuse catégoriquement à l'homme le droit de s'intéresser à autre chose que son devoir dans le sens le plus étroit du terme. Par exemple, une fois les enfants nés, elle va le castrer, considérant qu'il doit assumer matériellement sa place dans la famille, mais n'a plus droit à aucune activité sexuelle avec sa compagne ou d'autres femmes. Ce phénomène est répandu. Il est également courant de voir des femmes nier catégoriquement à leur compagnon le droit d'avoir une passion quelconque qui donne du sel à leur existence. Par exemple, de s'occuper d'une structure associative. Elle cherche à saboter ses efforts. Il n'a le droit que d'être le soutien de famille et rien d'autre. J'ai vu ainsi une femme qui n'avait qu'un but en tête après son mariage : liquider l'activité de spéléologue amateur de son mari. Et, par la même occasion, le couper de son groupe de copains avec lequel il pratiquait cette passion. Une femme m'a raconté que sa mère a passé sa vie à reprocher à son mari, brillant autodidacte passionné d'Histoire, de « perdre son temps à lire » !

L'acceptation par la femme du rôle terroriste et prédateur de l'homme sur la femme est surtout visible dans un fait. Qu'elle, en plus d'accepter souvent de jouer son rôle d'esclave domestique et objet sexuel, s'applique à inculquer à ses enfants le machisme le plus crasseux et puant. Et notamment l'acceptation de celui-ci par ses filles. Elle collabore à son malheur et à celui des femmes futures. Combien de familles où on apprend qu'un garçon « ça ne pleure pas » et donc ça n'a pas de sentiments ? Et qu'une fille « aide maman » pendant que son frère va tranquillement jouer au foot avec ses copains ? Et ces clichés, c'est la femme qui les reproduit avec ses propres enfants ! Fait très significatif, à lire ou seulement feuilleter quantité de magazines dits « féminins », on voit ceux-ci reproduire et propager les clichés les plus immondes de la femme réduite à un rôle d'objet, une raclure de viande à destination de la satisfaction des fantasmes infantiles, imbéciles et à vomir des vertes et grosses mouches machos. Et quantité de femmes se délecte de lire ces torchons !

L'oppression machiste existe aussi parce que des femmes collaborent à celle-ci. Et le but de guerre des femmes devrait être : et de régler ce problème interne à leurs rangs, et de parvenir non pas à détruire l'homme, mais à renouer un entente respectueuse et pacifique avec lui. On en est très loin. De part et d'autre on préfère tant poursuivre la guerre !

A ce conflit je tâcherais de ne plus être mêlé. Quand je verrais des femmes aller au combat toutes griffes dehors, je les laisserais s'en aller combattre les hommes. J'aime trop la paix. Et, à défaut de leur amour souvent impossible, je leur préférerais la tranquillité. Quant au « sexe » tellement vanté, vu le prix qu'on le paye, je préfère encore m'en passer, ou alors me masturber. C'est vite fait. Et autre avantage : si on a les mains propres, on ne risque pas d'attraper des bêbêtes ou des maladies !

Basile, philosophe naïf, Paris le 14 novembre 2014

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire