dimanche 15 mars 2015

357 Ce triste monde où nous vivons

Si nous étions dans un monde idéal, on se ferait tout le temps des câlins. On dormirait ensemble nus en se faisant des câlins et sans faire l'amour ou se masturber. On ne ferait l'amour ou on ne se masturberait que quand on en aurait vraiment envie. Ce qui fait que ce serait plutôt rare. Mais on est dans un monde de merde où la plupart des garçons sont obsédés de la queue. Et où la plupart des filles acceptent l'idée que la plupart des garçons soient obsédés de la queue. Car ils croient pratiquement tous, garçons ou filles, que c'est la Nature, la fatalité. Résultat, la plupart du temps il n'y a ni coïts, ni câlins. On « ne se touche pas », on « ne met pas les mains », on « garde ses distances ». Et c'est plus prudent... Moi aussi je préfère me tenir à l'écart. Car que peut-on faire d'autre, la plupart du temps, quand on voit le torrent continu de viols, agressions sexuelles physiques, morales, verbales ou menaces sexuelles qui inonde la société ? C'est le règne des « quatre grands comportements » : homosexualité, hétérosexualité, bisexualité et asexualité. Qui sont quatre troubles du comportement humain. Car ils mettent au centre de la vie, à la base de toute l'activité relationnelle et sociale l'acceptation ou le refus du coït et de la masturbation. Alors que ce qui devrait être au centre de la vie, de toute l'activité relationnelle et sociale, c'est l'amour au sens général de ce terme et les câlins. Notre société peut-elle sortir de cette impasse permanente ? Je l'ignore. Mais ce serait bien. Si vous pensez que c'est possible, gardez espoir. Car la vérité est en vous et avec vous.

Basile, philosophe naïf, Paris le 15 mars 2015

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