mercredi 27 janvier 2016

511 Petite esquisse de la pseudo-histoire de l'Humanité

A l'origine de l'Humanité, les religions diverses placent la Création, les évolutionnistes darwiniens placent l'évolution. On pourrait ajouter une troisième hypothèse : celle que Dieu crée l'évolution. Laissons la question ouverte et passons au chapitre suivant.

Au début de l'Humanité les humains ont juste leur instinct, leurs bras, pieds et sens différents pour se débrouiller. Vivant en groupes de grands singes mordeurs et solidaires leur chair n'attire pas les prédateurs. Se retrouver couvert de morsures humaines est pour un lion ou un tigre une perspective moins appétissante qu'aller tuer une inoffensive girafe ou un inoffensif lapin. Seuls humains appétissants : les petits isolés, mais ceux-ci courent très vite et peuvent ainsi rejoindre le groupe protecteur.

Les humains n'ont donc aucun prédateur pour leur donner l'idée, l'envie de se doter de quelque industrie que ce soit. Le « progrès » n'a aucune raison d'apparaître. Sauf celle du jeu. C'est en jouant que les humains commencent à se doter d'outils. Je serais tenté de penser que ce sont les femmes, plus curieuses et laborieuses que les hommes, qui en sont l'origine.

L'apparition de l'industrie conduit à la naissance du savoir, de l'ignorance, l'absence du savoir, et du savoir erroné, l'erreur. Pour transmettre le savoir, erroné ou non, il faut prendre du temps. Ce qui fait que cette transmission amène un trouble majeur chez les humains : l'apparition de l'enfance prolongée. Alors qu'un petit humain est autonome vers l'âge de quatre ans, dès qu'il peut se nourrir seul, voilà qu'il est contraint de rester « petit » jusqu'à la fin de ladite enfance prolongée. C'est à l'entrée de celle-ci que se situe le sevrage câlinique : « dorénavant tu es grand, plus de caresses ! »

Ce sevrage paraît être la source à terme de la naissance de la sexualité perturbée avec toutes ses conséquences souvent désastreuses. Qui amènent un manque général d'amour au sein de la société humaine. Ce manque est la source de quantités de désordres : guerres, mauvaise répartition des richesses, violences diverses individuelles ou – et – collectives, etc.

Quand on considère ce qu'on a baptisé « l'Histoire », on voit que les auteurs des plus grandes violences sont des hommes et non des femmes. L'origine de la violence est très visiblement le plus souvent sexuelle. Ce qui ne signifie pas que les femmes soient non plus dépourvues complètement de responsabilités dans les désordres qui agitent l'Humanité.

A la naissance, le nourrisson actuel est identique à celui des premiers âges. C'est pourquoi on ne saurait qualifier l'agitation humaine souvent meurtrière d'« Histoire ». Il s'agit en fait d'une pseudo-histoire. Les humains n'ont pas changé depuis la nuit des temps. Les incidents entre eux relèvent non d'un « progrès », d'une « évolution », mais plutôt d'un perturbant piétinement sur place.

En en prenant conscience, peut-être un jour les humains songeront-ils à vivre vraiment et à être, et non plus à avoir, de préférence ce qu'ils ont volé à l'autre.

Avant que cette amélioration soit générale, si elle arrive un jour, il nous appartient de chercher déjà à nous améliorer individuellement nous-mêmes. Ce qui est difficile, demande du temps, mais reste possible.

Plutôt que passer son temps à critiquer les autres, la « société », le « système », en en faisant les uniques responsables des malheurs du monde, améliorons-nous nous-mêmes ! C'est le plus sûr chemin vers l'amélioration du monde !

Basile, philosophe naïf, Paris le 27 janvier 2016

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