jeudi 1 septembre 2016

638 À quoi correspond « l'adolescence » chez les garçons ?

Qu'est-ce que « l'adolescence » chez les garçons ? C'est l'entrée pour les garçons dans la toxicomanie masturbationnelle endorphinique masculine. Ils deviennent endorphinomanes du fait de la pratique régulière de la masturbation. Comme cette toxicomanie détraque leur appétit sexuel, les garçons vont chercher en permanence à baiser. Ils vont harceler les filles, qui vont se dérober à eux. Le trouble qui résultera de cette situation insatisfaisante et incompréhensible pour les garçons pourra amener chez eux divers comportements détestables.

Ne comprenant pas leur rejet par les filles certains garçons vont choisir le suicide comme solution à l'impasse et la souffrance vécues. D'autres vont agresser les filles et chercher à les violer. On relèvera aussi divers comportements « pas catholiques » avec des filles familialement proches. Ils pourront prendre un caractère d'inceste plus ou moins accompli. Un jeune homme plutôt rock'n roll qui voulait me résumer son adolescence me disait, d'un air entendu : « tu sais, j'ai six sœurs. » Enfin, la toxicomanie masturbationnelle endorphinique masculine est à l'origine de commerces prospères : prostitution et fabrication et diffusion d'images pornographiques. Ces images étant même fournies avec d'autres accessoires dans des boutiques à masturbation. On les appelle des « sex shops », on pourrait plus précisément les baptiser masturbariums.

L'insatisfaction et l'énervement causés par leur appétit sexuel détraqué par la masturbation amènent fréquemment agressivité et fainéantise chez les garçons « adolescents ». L'échec scolaire des adolescents de sexe masculin est un grand classique de la désolation des parents. Mais se droguer aux endorphines masturbationnelles et travailler à l'école sont souvent des choses incompatibles. La drogue et le travail ne font généralement pas bon ménage.

Les filles adolescentes, de leur côté, vont souvent beaucoup mieux travailler à l'école. Le harcèlement sexuel les éloignant des garçons et les études servant d'auto-valorisation et pour fuir une réalité relationnelle trop glauque.

Il existe dès la petite enfance une diversité masculin féminin. Avec l'arrivée de la toxicomanie masturbationnelle endorphinique masculine, cette diversité devient aussi une division entre les femmes harcelées sexuellement et les hommes harceleurs sexuels. Division qui pourra confiner finalement à l'isolement, au sentiment de solitude vécu par de nombreux individus. Quand ces personnes auront des enfants, il ne sera pas rare aujourd'hui qu'elles se séparent. Que se forment des familles mono-parentales, pour la majorité d'entre elles organisées autour de la mère. L'éclatement des familles a pour base la plus fréquente que les femmes ne supportent plus la pression d'un harceleur sexuel à domicile, doublé souvent d'autres défauts qu'on ne pardonne pas à quelqu'un qui vous énerve. Une amie qui divorçait me disait, parlant de son mari qui voulait absolument baiser avec elle : « le pauvre, il ne se rend pas compte que ça ne m'intéresse pas ». La même amie pour clore dix années de mariage me disait : « je ne supportais plus d'avoir trois enfants à la maison, les deux miens et leur père. »

L'âge ingrat n'a pas de mystère. Il arrive quand les parents découvrent face à eux un enfant qui n'est plus un enfant mais un drogué aux endorphines masturbationnelles. Ou une enfant souffrant de se retrouver au contact de ce genre de drogués. Ne sachant comment régler le désordre régnant dans le domaine des amours, désordre causé par la pratique masturbationnelle masculine, les jeunes vont se tourner dans toutes sortes de directions. Rêver à des êtres fabuleux, des relations fabuleuses, des solutions imaginaires à leur mal-être. Ils en voudront aux parents qui les laissent souffrir sans leur apporter de solution. La solution est en chacun de ceux qui cherchent : l'arrêt de la masturbation et de la pornographie chez les uns, la conscience claire de leur situation chez les autres.

Basile, philosophe naïf, Paris le 1er septembre 2016

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