jeudi 20 octobre 2016

673 L'être humain et le chat n'existent pas

On nous habitue à considérer qu'existe l'être humain ou l'animal en général. Pour nous préciser ensuite qu'ils se présentent sous forme masculine ou féminine, ou mâle ou femelle. Cette vision des choses telle qu'elle est proposée est fondamentalement fausse. Prenons par exemple ce qu'on nous présente ainsi comme « l'être humain ». L'être humain n'existe pas. Il existe des êtres humains de sexe féminin et d'autres de sexe masculin. Ils sont fondamentalement différents et se rejoignent grâce à l'amour. Parler par exemple de la « sexualité humaine » est une fumisterie. Il existe une sexualité humaine masculine et une sexualité humaine féminine complètement différentes l'une de 'autre et ça n'est pas simplement une question d'éducation. L'éducation peut contrarier ou accentuer les différences, mais celles-ci sont belles et bien là.

Le grand drame de la société humaine vient du désordre de la sexualité des hommes et de sa répercussion sur l'ensemble de la société. Il importe de préciser un certain nombre de choses pour comprendre la forme que prend ce désordre.

Les garçons, vers l'âge de 12, 13, 14 ans découvrent la masturbation adulte masculine, c'est-à-dire comprenant comme but l'éjaculation. Ils l'adoptent comme un shoot de drogue, ici il s'agit d'endorphines. Le comportement toxicomaniaque fait de cette pratique une habitude qui va durer le reste de la vie. Les hommes n'en parleront pratiquement jamais. J'ai rarement vu des artistes en parler. Cavanna dans ses souvenirs, Manu Lods dans une de ses chansons en parlent. Sinon, je n'ai pratiquement jamais entendu un garçon en parler et témoigner précisément de sa pratique.

Devenu endorphinomane, le garçon va se tourner vers la recherche de partenaires sexuels associés à sa toxicomanie. Ce sera pour lui la recherche non de l'acte sexuel entre partenaires désirant, mais la recherche de sa drogue. Le masturbateur sera en quête d'une « branlette de luxe » où sa main est remplacée par un orifice naturel d'un ou une partenaire. Mais ce sera toujours de la masturbation.

L'association d'un ou une partenaire éventuel à la pratique endorphino-toxicomaniaque fera de la recherche de celle-ci une obsession. Le masturbateur va harceler ses proies éventuelles. Les jeunes filles dès l'âge de 13 ans environ et les femmes en souffriront grandement.

Le drogué aux endorphines masturbationnelles va poursuivre de ses assiduités ses proies potentielles. Il poursuivra aussi le rêve irréel de possession de son ou sa partenaire. Prétention impossible qu'il cherchera pourtant à concrétiser. Par exemple il s'imaginera qu'en se mariant il s'assure des branlettes intravaginales à vie. Il pourra aussi, et c'est fréquent, chercher à compenser son manque en se gavant de diverses choses ou en gavant d'argent son compte en banque.

Enfin, un troisième phénomène va intervenir. Si par exemple un homme se branle trois fois par jour durant trente ans, il se branlera plus de 30 000 fois ! Ce qui aura pour conséquence l'effondrement de sa sensibilité au niveau du pénis et ailleurs.

En résumé : le masturbateur, c'est-à-dire la plupart des hommes, fera fuir les partenaires sexuels éventuels, sera violent au moins moralement avec ceux-ci et sentira de moins en moins de choses en baisant. L'homme sera devenu malade, déçu et dérangeant. L'amour se retrouvera résumé à un mythe, un fantasme. Je ne condamne pas la masturbation adulte masculine. Je dis : « branlez-vous tant que vous voudrez. Mais ne vous plaignez pas ensuite des conséquences ! Vous êtes prévenu. »

S'agissant des autres animaux, leur identité se présente pareillement que pour les humains : ainsi le chat n'existe pas. Il existe des chats mâles ou femelles. Ils sont fondamentalement différents.

Basile, philosophe naïf, Paris le 20 octobre 2016

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