dimanche 19 février 2017

727 Un projet festif et fraternel franco-allemand

Il y a trois ans environ, je rencontrais à Paris une jeune Allemande qui devait avoir vingt-cinq ans à peine et qui était de sensibilité politique de gauche. A un moment-donné je lui ai dit : « je n'ai rien contre le peuple allemand ». Mon propos l'a surpris. Elle me l'a dit.

La réaction de cette jeune femme témoigne d'un problème propre aux Allemands. On leur a fait croire qu'en tant que peuple il était coupable de toutes les horreurs du nazisme.

Angela Merkel a déclaré il me semble, il y a peu d'années, que le peuple allemand sera toujours responsable des crimes nazis. Tenir de tels propos est insensé et ne mène à rien.

Alors imaginons un Français et une Allemande, par exemple, qui se déclarent frère et sœur adoptifs... Qu'est-ce que pourront leur faire tous ces discours culpabilisateurs et absurdes ? RIEN !

Il y a 54 ans un traité entre l'Allemagne et la France, signé par les chefs d'état de l'époque De Gaulle et Adenauer, a marqué officiellement la réconciliation entre les deux pays.

La réconciliation c'est excellent et très sage. À présent il faut franchir une nouvelle étape : la fraternisation. Pour effacer complètement les ressentiments causés par les drames anciens et assurer, souhaitons-le, une paix perpétuelle entre ces deux grands pays voisins et jadis en conflits.

Pour la fraternisation que je propose, l'idée à suivre est la suivante :

Un Français et une Allemande, ou bien un Allemand et une Française, ou un Allemand et un Français, ou une Allemande et une Française, se déclarent frère ou sœur adoptif.

Par la suite, s'ils ont des enfants et que ceux-ci sont d'accord, ils deviennent à leur tour neveux et nièces adoptifs avec des oncle et tante adoptifs, et entre neveux et nièces des deux pays ils deviennent, s'ils sont d'accord, cousins et cousines adoptifs.

Ce projet se déclinerait de manières variées : visites, fêtes, cadeaux, comme il sied entre des frères et sœurs qui s'aiment et s'entendent.

Les langues auront également une place dans ce projet, par l'apprentissage de l'allemand ou du français par les frères et sœurs adoptifs ainsi proclamés.

Visiter les familles et villes respectives fera partie de ce projet. Faire connaître à sa sœur ou son frère adoptif ses amis, etc.

Faire profiter l'autre de ses connaissances ira aussi de soi. En famille, c'est la moindre des choses !

Ce projet de fraternisation pourra être étendu à des amis d'autres pays

Ce projet est un très vaste projet qui se situe à l'échelle des individus. Son but est le plus beau qui soit : l'amitié, la fête et la paix. Sans passer par des intermédiaires, mais directement à l'échelle humaine, par la fraternité qui devrait toujours être à la base de toutes nos relations.

J'ai proposé ce projet il y a cinq jours à une Allemande et un Allemand que j'ai l'occasion de rencontrer. Ma démarche fera son chemin et promet de donner des résultats beaux et fructueux.

Basile, philosophe naïf, Paris le 19 février 2017

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