dimanche 16 avril 2017

739 Libération

La peur, la gêne et la souffrance
Sont comme des chimères de cire
Venues du passé
Qui vous écrasent de leur fausse ombre
Souvenirs d'épouvante
De nuits sans espoir
Et sans Lune.
L'amour surgit
Et sa chaleur fait fondre
Les idoles figées
Aux grandes ombres.
Chimères sans dents
Et sans griffes
Dont j'appréhendais
L'étreinte et la morsure.
Libre enfin
Je m'en irai d'un pied léger
Vers le Soleil
Et les prairies marines
Que seuls les poissons
Et les poètes
Contemplent.
Par delà les grandes plages
Infinies et au sable fin
Douceur et calme
Tranquillité
Amour et paix
Enfin réconciliés.
J'oublierai tout
Sauf toi
Et le doux murmure
Des sources embrumées
Mêlé au chant des conques
Embouchées par des monstres marins
Pacifiques et soumis.

Basile
Philosophe naïf
Paris, le 16 avril 2017


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