samedi 20 mai 2017

763 La fin des bases militaires, économiques et politiques du patriarcat

Le credo du patriarcat c'est la baise en permanence. Pas l'amour, la tendresse, le dormir ensemble, la complicité entre les êtres humains, non, la baise pure et dure. L'homme se masturbe dans le vagin de la femme, le plus souvent possible. Et en conséquence lui fait un maximum d'enfants. Cette façon barbare de procéder a eu durant des millénaires des bases militaires, économiques et politiques qui s'éclipsent à présent. Ce qui annonce la chute et la fin de la société inégalitaire où l'homme domine et maltraite la femme. Et l’avènement d'un monde nouveau, humain, respectueux, égalitaire, amoureux.

Depuis des millénaires la guerre a été une grande activité humaine. On retrouve la trace de conflits à des époques dont nous ne savons pas grand chose. Des restes d'individus massacrés, des traces de blessures de guerre sur des débris humains nous rappellent des conflits oubliés. Or, depuis les temps les plus anciens existait un élément fondamental qu'un militaire résuma un jour ainsi : « l'infanterie est la reine des batailles ». Ce qui signifie qu'à terme le vainqueur de toutes les guerres était forcément celui qui pouvait aligner le plus grand nombre de soldats. Ce n'est plus vrai aujourd'hui. Le soldat est devenu un technicien hautement qualifié. Les systèmes d'armes sont des bijoux de technologie, et la force physique humaine s'incline devant l'efficacité des missiles et autres objets de destruction. On n'a de moins en moins besoin de l'homme pour faire la guerre et la gagner et de plus en plus besoin des ordinateurs. Le patriarcat fournissait des bébés à gogo. L'armée en avait besoin. Elle n'en a plus autant besoin. Fini le besoin du patriarcat pour fournir aux états des militaires à profusion et assurer leur invincibilité.

La richesse économique dépendait depuis la nuit des temps de l'importance de la population mise à contribution pour travailler. De nos jours la technologie a fait faire des pas de géant à la productivité. Là où il fallait soixante bonshommes pour faire une tâche, aujourd'hui un seul aux commandes d'une machine suffit. Résultat, le monde croule sous le poids du chômage qui est l'expression d'une prospérité économique mal gérée. Au lieu de réduire le temps de travail, on augmente celui de ceux qui travaillent et on jette dans la misère le reste. Il faudra bien en venir un jour par réorganiser tout ça. Mais de toutes façons déjà le patriarcat a perdu sa raison d'être économique. On n'a plus besoin d'un maximum de gens pour assurer le maximum de production. Les machines remplacent les humains. On peut envisager le monde autrement qu'en augmentant toujours plus la population humaine et la misère et la destruction de l'environnement qui vont avec. La croissance illimitée de la population a perdu son sens économique.

Les politiques qui règnent sur l'Humanité depuis des milliers d'années souhaitant être le plus puissant possible ont depuis toujours ou presque voulu que leurs sujets soient les plus nombreux possible. D'où leur attachement au patriarcat fournisseur du maximum de gosses. Quand les Jésuites organisaient il y a des siècles des missions au Paraguay, les Indiens vivant dans ces missions étaient invités chaque nuit, par des roulements de tambours, à s'accoupler. Partout les responsables politiques ont souhaité que le patriarcat leur assure la plus grande puissance « démographique ». Aujourd'hui existe une tendance concurrente : plutôt que d'avoir l'état le plus peuplé, parvenir à l'union d'états. Ce qui conduit à des traités entre états et des tentatives de fédérer ceux-ci. Là encore le patriarcat tend à perdre un motif d'être encouragé. Cette fois-ci par les politiques.

La perte par le patriarcat des motifs militaires, économiques et politiques encourage la tendance à sa remise en question. Ce n'est pas un hasard si à présent cette remise en question s'affirme de plus en plus. Avec également des phénomènes contradictoires témoignant de la résistance classique de forces conservatrices. Il apparaît enfin possible de détruire le patriarcat et assurer la venue d'un monde nouveau, amoureux des hommes, des femmes, des enfants et de l'harmonie entre eux.

Basile, philosophe naïf, Paris le 20 mai 2017

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