samedi 27 mai 2017

770 La religion téasienne ou Téasianisme

Elle se nomme ainsi à partir des initiales de ses quatre composantes :

T pour le Tao, très ancienne philosophie chinoise qui dit que l'univers est formé d'un courant indéfinissable précisément nommé Tao ou Dao, et dont nous sommes un élément. Si nous occupons notre juste place, nous allons bien, sinon non.

É pour énergies : le mouvement de l'univers est le produit du mouvement de deux forces symétriques, dynamiques, opposées et complémentaires, que les Chinois anciens ont appelés Yin et Yang. On les retrouve sous divers noms un peu partout : chaud et froid, clair et obscur, féminin et masculin, sec et humide, etc.

A pour Amour : aimer son prochain, tous les hommes sont frères, etc. Cet élément vient du christianisme. Il n'est pas toujours évident à mettre en application. Certains cherchent à nous décourager d'aller dans ce sens : médias qui se complaisent à parler des conduites odieuses, politiciens qui excitent à la haine, etc.

S pour sincérité : il est fondamental de rejeter au maximum le mensonge. J'ai adopté cette manière de faire quand j'avais quinze ans, suite à ce que m'a plu le propos de mon père qui m'a dit un jour : « pour les Tibétains, le mensonge est pire que le vol. »

Il existe quatre variétés de religion téasienne :

La première est paradisiaque et croit au Paradis. La seconde est néantiste et croit au néant, et donc qu'il n'y a rien au delà de notre vie. La troisième est transmigrationniste et croit à la réincarnation des âmes. La quatrième est neutre et n'a pas d'opinion arrêtée sur la question.

La religion téasienne est compatible avec d'autres religions, y compris la religion libre-penseuse qui croit en la non-existence de Dieu et en la non-existence de l'au-delà.

Elle a été imaginée par Basile, qui est adepte de la troisième variété.

On peut être catholique téasien, bouddhiste téasien, athée téasien, etc. On peut aussi être pur téasien.

Il n'existe ni lieu de culte, ni clergé, ni cérémonies, ni organisation téasiennes, car ils n'ont pas lieu d'être. Pour faire bien le bien existe-t-il le besoin d'un lieu ou d'une organisation spéciale ? C'est dans la vie que ça se passe et c'est à chacun de faire selon sa conscience et ses capacités.

Aimer, ne pas mentir dans la vie quotidienne, il n'est pas besoin de guides pour cette manière de faire. Il faut chercher à se gérer soi-même et faire bien le bien.

En chemin on rencontrera des aides, des alliés. Et aussi des obstacles tel le patriarcat, qui officiellement n'existe pas, et forme le principal obstacle à l'amour et le principal encouragement au mensonge, au mépris, à la violence, l'égoïsme, la manipulation et l'hypocrisie.

C'est à chacun de nous qu'il appartient d'apprendre par sa réflexion, son expérience et son observation des êtres et des choses où est le bien faire et le mal faire et comment éviter les erreurs et les égarements. Nous avons chacun de nous pour nous guider une conscience, une intelligence et une volonté que nous avons à mettre à contribution pour notre bien et celui de toute l'Humanité.

Basile, philosophe naïf, Paris le 27 mai 2017

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