vendredi 23 juin 2017

789 Un égareur

Il ment, manipule, calcule et fait pression sur les femmes qu'il veut mettre dans son lit. A l'écouter il serait presque féministe... En fait, pour lui les femmes ne sont que des mouchoirs dans lesquels il souhaite se branler. Il pue.

Comme il a du charme, les cibles féminines qu'il vise s'interrogent : « me plaît-il vraiment ? » « Ai-je raison de lui résister ? » Mais du moment qu'on se pose de telles questions la réponse est d'évidence « non » pour la première question et « oui » pour la deuxième.

Sûr de lui, il passe son temps à dire aux femmes du mal des autres hommes. Pour lui, c'est des concurrents. Avec un tel comportement il n'a pas d'amis. Et tout ça pourquoi ? Pour avoir le plaisir de se sentir libre de tromper sa femme !

Ce genre d'individus ne mérite pas qu'on lui consacre du temps. Il est préférable de l'éviter et l'oublier.

Et que font les femmes qui ont l'impression de ne rencontrer que de tels ténias ? Certaines cherchent à trouver le bon. Mais dans les boites d'ordures on ne trouve que des ordures.

Certaines femmes, aigries, vont propager d'infâmes réputations imaginaires dont elles doteront des hommes qui ne sont pas infâmes. Mais la vie prostitutionnelle qu'elles ont adopté en se mettant en ménage avec un homme très aisé matériellement les rend jalouses des vrais amours possible. Elles s'appliqueront à empêcher qu'un accord puisse naître de façon désintéressée entre deux personnes de leur entourage. Elles haïront l'amour auquel elles ont renoncé en échange d'argent.

Aux hommes qu'elles calomnieront elles feront des sourires. Mais les dégâts visibles causés par leurs propos indiqueront la piste menant aux coupables souriants.

Quelle drôle de jungle où celles qui renoncent à l'amour cherchent à en priver les autres ! Cependant qu'elles calomnient, d'autres leur font des compliments hypocrites. Le mensonge règne. Mais finit par être découvert. La vérité progresse. Les personnes sincères et de bonne foi se reconnaissent.

Il n'y a pas de raison de désespérer. Dans la lutte entre la vérité et le mensonge, le mensonge fini toujours par succomber. La vérité a en elle une force qui fini toujours par triompher.

Il faut garder bon espoir. La vie triomphe toujours au final. Et tôt ou tard le mensonge se décompose, tombe en poussière, disparaît. Et ses adorateurs disparaissent de circulation.

J'ai connu des menteurs, ils vieillissent très mal. Leur perfidie s'inscrit à la longue sur leur visage. Peu importe s'ils n'avouent pas leur façon de mal agir. Celle-ci va apparaître sur leur figure.

Parmi la masse innombrable existe des hommes et des femmes qui ont renoncé à se résigner. Qui cherchent la lumière dans les ténèbres, la mélodie dans le tohu-bohu des éléments déchaînés, le calme dans l'agitation et le désordre. Ils le cherchent, le cherchent inlassablement et finissent toujours par le trouver.

Et, face aux égareurs, ils s'écrient avec joie : « les siècles sont à nous, ils nous appartiennent ! Et vous, vous n'êtes rigoureusement rien, pas même une ombre ! Nous sommes la vie vivante, la vraie vie que vous ne connaissez pas et ne pouvez pas connaître ! »

Basile, philosophe naïf, Paris le 23 juin 2017

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