mardi 1 août 2017

837 À propos de certains comportements criminels liés aux endorphines

Les endorphines ont très bonne réputation. Auto-produites, s'auto-éliminant naturellement à la différence des drogues de synthèse, on ne cesse d'entendre vanter leur rôle agréable et positif. Pourtant, contrairement à cette très bonne réputation très largement colportée dans la presse et sur Internet, les endorphines ne sont pas si innocentes que ça. Elles peuvent aussi causer le pire.

Vous êtes amoureux ? Sur votre nuage vous voyez la vie en rose bonbon ? Survient une rupture, avec l'arrêt brusque du déversement d'endorphines causé par vos échanges amoureux et rêveries amoureuses. Vous êtes en état de manque. On pourrait appeler ce manque une dépression endorphinique. Si le manque est violent, le suicide vous guette. La vie n'a plus de sens pour vous. Le drogué n'a plus sa drogue. Il se sent mal. Vite ! La fenêtre, une corde, un revolver ou du poison et finissons-en ! Qui n'a pas connu ne serait-ce qu'au moins une fois une telle tentation suicidaire ?

En France, le suicide est la cause numéro un de décès dans la jeunesse. Et le motif numéro un de ces suicides c'est « l'amour ». Traduisez : l'arrêt brusque du déversement endorphinien, le manque...

Sont-elles donc alors si inoffensives que ça, les endorphines ? Non, bien sûr, là elles tuent, et souvent des êtres jeunes et en bonne santé.

Le suicide peut également suivre le deuil d'un être cher. Là, l'arrêt brusque des endorphines sera baptisé « désespoir », traduisez : brusque manque de drogue.

En cas de rupture ou absence d'entente entre un homme et une femme intervient parfois aussi un phénomène pire que le suicide. C'est le meurtre de la femme qui a clos la relation ou l'a refusé. Le meurtre est très souvent suivi par le suicide du meurtrier. Cette pratique criminelle touche toutes les couches et tous les milieux de la société. On l'appelle « le féminicide ».

D'où proviennent tous ces crimes ? De l'arrêt brutal des endorphines auto-produites par le futur assassin. Au contact ou à la pensée d'une femme il se shootait. La femme était sa dope. Elle se rebiffe ? Se refuse à lui ? Il la tue. Puis se tue.

Il ne s'agit en aucun cas d'excuser ou justifier le crime commis avant de se suicider. Un meurtre reste un meurtre. Mais il s'agit d'analyser la situation pour, espérons-le, développer une prévention, pour réduire le nombre de victimes.

Le rapport entre les endorphines et l'argent est la cause de crimes ou comportements légaux mais antipathiques dans les domaines économiques et financiers.

Le comportement irrationnel d'accumulation d'argent sans fin ni autre but que l'accumulation d'argent a des conséquences nuisibles des plus vastes. Très loin de profiter de la masse financière accumulée, les ultra-riches souvent en demandent toujours plus. Quitte à utiliser des moyens malhonnêtes pour gagner plus et éviter de payer leurs impôts. Cet amas d'argent sans usage autre que sa contemplation sert aux ultra-riches à s'auto-droguer avec leurs endorphines.

Les endorphines peuvent donc ainsi provoquer et provoquent d'innombrables malheurs et pas que du bien, comme persistent à vouloir nous le faire croire articles, livres, vidéos et interviews divers. Il serait très utile de se livrer à une étude sérieuse du rôle des endorphines dans nos vies et cesser de faire à leur propos des louanges inconditionnelles. Mieux connaître les endorphines et leur rôle précis permettrait de mieux nous connaître et ainsi certainement améliorer nos vies.

Basile, philosophe naïf, Paris le 1er août 2017

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