jeudi 3 mai 2018

969 Indiscrétions

Je te regarde
Et apprécie ton physique
Avec l'indiscrétion du poète
Et de l'ancien élève des Beaux-Arts
Qui passa deux années
Du matin neuf heures
Au soir dix-huit heures
À dessiner des femmes nues
Dans l'amphithéâtre de croquis.
Je te regarde
Et apprécie l'harmonie de ton physique.
Je n'ai jamais vu
Un soutien-gorge
Aussi bien rempli
Que le tien.
On le devine rempli
D'une chair tendre
Comme le duvet de l'oisillon
Tombé du nid
Au printemps.
L'arrondi plein
De tes fesses
Et de ton ventre
Feraient la joie d'un sculpteur
Figuratif.
Ta peau ferait rêver
Un kiné
Venu te soigner.
Si tu as un amant
Qui effleure ou pétrit
Le temple de ton corps,
Il a la chance
De goûter ainsi
Le chemin fleuri
Qui longe les portes
Du Paradis.

Basile philosophe naïf, Paris le 24 avril 2018

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire